Les Incorruptibles de 3ème rencontrent un écrivain

Les élèves de 3ème inscrits au Prix des Incorruptibles ont lu cette année une sélection de cinq ouvrages avant de voter pour leur favori en juin. Ce sont les romans N’Oublie pas de penser à demain de Siobhan Curham et Keep Hope de Nathalie Bernard qui ont remporté leurs suffrages, ex aequo.

         C’est précisément Nathalie Bernard qui était invitée mercredi 9 juin au CDI pour rencontrer ses lecteurs et échanger avec eux.

        Elle a bien sûr évoqué l’écriture de son roman policier Keep Hope et son héroïne récurrente, inspectrice à la police de Montréal, dont on suit les enquêtes dans Sept jours pour survivre, Keep Hope et D.O.G. Elle a écrit les deux derniers tomes de cette trilogie avec Frédéric Portalet, un scénariste qui l’a beaucoup aidée pour la construction de ses récits.

         En plus des romans policiers, elle écrit aussi bien des romans historiques (cf Sauvages sur les terribles pensionnats pour enfants amérindiens au Canada) que des romans d’anticipation, comme sa prochaine parution Les Nuées. Mais quel que soit le genre de ses romans, ce sont toujours des thrillers, elle aime faire frissonner ses lecteurs.

 

Une élève a demandé à Nathalie Bernard si elle écrivait pour dénoncer quelque chose. L’auteur a expliqué que, souvent, c’était plutôt une émotion forte, un sentiment particulier qui la poussaient à écrire. Très émue par le témoignage d’Amérindiens âgés racontant, en pleurs, leur enfance malheureuse dans les pensionnats catholiques canadiens, elle s’est lancé dans l’écriture de son roman Sauvages par exemple. Un témoignage, une histoire, un événement peuvent la toucher et l’inspirer, lui servir de point de départ.

 

         A la question « Qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’écrire ? », Nathalie Bernard a raconté que, petite, pour tromper l’ennui – elle était fille unique jusqu’à 13 ans – elle lisait, écrivait, dessinait beaucoup. C’est Jo, l’héroïne des Quatre filles du docteur March, qui lui a fait espérer qu’un jour elle aussi ressentirait la joie et la fierté d’être éditée. Mais ce n’était qu’un rêve… jusqu’à ses vingt ans où, suite à un pari avec un ami, elle a entrepris sérieusement l’écriture d’un vrai roman. Et à vingt-cinq ans, des éditeurs ont accepté son manuscrit (une histoire de vampires, monstres qu’elle adore!). Depuis, elle n’a jamais cessé d’écrire.

 

Pour en savoir plus sur Nathalie Bernard, consultez son site web.

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